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Pragmatique et écologique : la crémation, rite émergeant

 

A la fin du XIXème siècle, la remise en cause du pouvoir religieux et l’action énergique des so­ciétés maçonniques ouvrent la voie à la possibilité d’un autre mode de pratique funéraire que l’inhumation. La crémation commence alors à se développer, d’abord timidement, puis beaucoup plus franchement suite à l’acceptation officielle de cette pratique par l’Eglise (1963).

Au contraire de l’inhumation, qui requiert un dispositif technique très limité, la cré­ma­tion exige absolument d’être menée dans un crématorium. Ceux-ci se sont du coup multipliés depuis quel­ques décennies. Il y en a 10 actuellement en Belgique, mais le dévelop­pement constant de la pratique de la crémation justifie que d’autres sites soient aujourd’hui à l’étude.

Parmi les arguments en faveur de la crémation figure le fait que le bilan éco­logique est bien meilleur dans ce cas que dans celui de l’inhumation. Les considérations financières jouent aussi un rôle : si l’on tient compte de tous les frais, la crémation est deux fois plus économique que l’inhumation. Enfin, l’inhumation requiert nettement plus d’espace que la crémation ; cela jus­tifie qu’elle coûte d’autant plus cher là où la place est rare, soit dans les villes.

Cet article est le troisième d’une série d’une demi-douzaine de textes courts dédiés à la pré­sentation des rites funéraires en Belgique. Pour de plus amples informations, et pour un accom­pagnement aussi discret qu’efficace dans votre processus de deuil, contactez-nous !