Après les obsèques, l’endroit où reposent les restes d’un défunt se nomme une sépulture, quels que soient le lieu et le mode funéraire employé. C’est à la famille du défunt de prendre les dispositions nécessaires pour le choix d’une sépulture.
Des informations proposées sur les obsèques, il ressort encore fréquemment l’impression que tout se résumerait à une alternative entre « inhumation » (ou « enterrement », les deux mots sont synonymes), d’une part, et « crémation », de l’autre.
Cette approche binaire s’explique par le fait qu’il y a peu encore, les défunts étaient placés en cercueil et donc inhumés ; la crémation n’est apparue que plus tard, avant de gagner progressivement en importance (à vrai dire, elle devrait même devenir majoritaire d’ici peu, surtout en ville !).
Cette formulation en deux termes exclusifs l’un de l’autre n’est cependant pas représentative des possibilités de sépultures actuelles. En effet, les cendres d’un défunt peuvent parfaitement être ensuite inhumées ; c’est même un choix qui est de plus en plus fréquemment adopté par les défunts dans leurs dispositions pour cause de mort, ou par les familles.
En Belgique, les formalités pour une inhumation ou une crémation sont les mêmes. Dans les deux cas, il faut produire un certificat de décès, signé par le médecin qui a constaté la mort. En cas de constat d’une mort violente ou suspecte, un permis d’inhumer du procureur de Roi est également nécessaire.
Cet article sert d’introduction à une série d’une demi-douzaine de textes courts dédiés à la présentation des rites funéraires en Belgique. Pour de plus amples informations, et pour un accompagnement aussi discret qu’efficace dans votre processus de deuil, contactez-nous !