Même si la crémation gagne chaque année en importance (surtout dans les villes), l’enterrement – ou inhumation – est le mode de sépulture qui reste majoritairement choisi par les défunts ou leur famille.
Il implique que le corps, placé dans un cercueil adapté, soit ensuite placé en pleine terre (tombe) ou bien glissé dans un monument funéraire (caveau).
L’inhumation a longtemps été le seul rite funéraire admis par la religion chrétienne, au motif qu’il maintient intact le corps du défunt, De lourdes sanctions frappaient ceux qui – s’inspirant du bouddhisme, de l’hindouisme ou du polythéisme antique – faisaient le choix de brûler leur défunt.
Pour l’enterrement d’un proche, il existe plusieurs types de sépulture : tombe, caveau, caveautin, enfeu, cavurne, chapelle… Le choix entre ces formules dépend essentiellement de la question de savoir si la sépulture sera individuelle ou collective, ainsi que du fait que l’inhumation a ou non été précédée d’une crémation.
Quelle que soit la formule choisie, une inhumation ne peut intervenir que dans un lieu dédié à cet effet (cimetière). On ne connaît donc pas dans ce domaine la (relative) liberté existant en matière de dispersion des cendres.
Cet article est le deuxième d’une série d’une demi-douzaine de textes courts dédiés à la présentation des rites funéraires en Belgique. Pour de plus amples informations, et pour un accompagnement aussi discret qu’efficace dans votre processus de deuil, contactez-nous !