file
Suite aux mesures sanitaires actuelles, nous restons à vos côtés, par téléphone, email ou visio-conférence. Contactez-nous
Plongez au coeur
de notre showroom
virtuel
Duik in het hart
van onze virtuele
winkel!

Comment soutenir un parent en deuil de son propre parent?

soutien famille décès
 
soutien famille décès

Vous faites face à la perte d’un ou des parents de votre père ou mère ? Impacté(e) par votre tristesse personnelle face à ce départ, vous êtes d’autant plus sensible à celle de votre parent qui a perdu son propre père ou sa propre mère. Une émotion double et un deuil qui peuvent vous amener à vous questionner sur la manière de soutenir celui de votre parent. Voici quelques données qui pourront vous aider à soutenir votre parent tout comme vous-même dans ce passage…

 

Comprendre le processus de deuil en 5 étapes

Les cinq étapes du deuil – déni, colère, négociation, dépression et acceptation – sont des passages pour apprendre à vivre sans la personne que nous avons perdue. Il ne s’agit pas de classer ses émotions et leur évolution dans des paquets. Ces étapes se suivent ou pas, s’entremêlent, peuvent rejaillir à un moment donné. Tout le monde ne passe pas par chacune d’elles. Elles sont des réponses organiques à une perte.

Chaque perte a sa particularité et chaque chagrin aussi. Il est aussi individuel que nos vies. La durée et l’intensité d’un deuil varient notamment selon notre personnalité, les liens avec nos parents, les circonstances du décès et le réseau de soutien.

 

Perdre un père ou une mère, perdre un repère 

Perdre un père ou une mère représente un moment marquant et symbolique pour chacun. Perdre un parent, c’est perdre un repère essentiel dans une vie. Cet évènement ramène également à sa propre finitude, puisque nous somme la génération qui suit.

Même à l’âge adulte, une être humain dont les parents sont tous deux décédés se retrouve orphelin, il a perdu ses racines. Cette situation se surmonte mais elle peut aussi toucher notre enfant intérieur et créer des bouleversements émotionnels. La part d’enfant qui sommeille en chaque adulte passe alors par un processus d’intégration de ce départ. 

 

Saisir que leur relation possède ses particularités 

Les figures paternelles et maternelles, même si elles n’étaient pas parfaites, restent « mythifiées » comme un cadre, un repère, même si la réalité était autre. La nature de la relation que votre père ou mère possédait avec son parent décédé va rentrer en jeu dans le processus de deuil.

Le parcours peut être rendu plus délicat lorsqu’il s’agit de pleurer un parent pour lequel votre père ou mère avait des sentiments négatifs. Leur deuil peut être plus confus, avec une incompréhension quant à leur sentiment de tristesse ou colère envers quelqu’un qu’il n’appréciait plus vraiment. Dans ces cas sensibles, c’est à la fois le départ de celui qui s’est occupé de nous qui est pleuré et aussi celui qui ne nous a pas donné l’amour que nous méritions.

Parallèlement, plus on a été proche et complice avec ses parents, plus le deuil peut être douloureux. 

 

Être à l’écoute de son histoire

Les parents représentent notre identité, ils nous ont transmis des valeurs et des expériences: un héritage de gestes, de paroles et d’émotions. Nos parents sont les témoins de notre histoire et ils vivent dans le cœur de leur descendance. Partager son histoire pour une personne en deuil peut lui permettre de faire reconnaître son chagrin. Se sentir écouté est réconfortant. Un soutien est donné par la simple capacité de permettre au proche de raconter son histoire. 

Cette sensation de soutien se retrouve d’ailleurs au cœur des groupes d’entraide où les personnes partagent leurs histoires. Ils s’y créent un cadre réconfortant où le lien relationnel et d’acceptation du chagrin soutient la guérison spirituelle et émotionnelle de la personne. 

 

Trouver ses repères pour entourer votre parent en deuil 

Il peut ne pas être facile de trouver ses repères auprès d’une personne en deuil. Lorsque celle-ci veut rester seule ou s’isole, ne parle pas ou esquive le sujet. Il paraît important de respecter son choix et de s’adapter pour lui laisser de l’espace pour un temps. 

A côté de ce positionnement, il importe également de prendre des nouvelles et de lui rappeler que vous l’aimez . Vous pouvez proposer des petites choses pour la réconforter, comme préparer un thé, passer un moment à ses côtés, l’accompagner pour une activité du quotidien, par exemple.  

 

Légitimer votre propre deuil

Bien-sûr ces démarches de soutien représentent des attitudes idéales envers votre parent en deuil de son propre parent. Mais chacun fait avec les moyens du bord et selon sa propre relation parentale et celle avec le grand-parent parti. En général, se concentrer à aider les autres peut aider à traverser son propre deuil plus facilement. 

Dans tous les cas, la clé réside sur le fait de laisser le temps au proche pour vivre son processus de deuil, ainsi qu’à vous-même. Un parcours jalonné d’émotions diverses et parfois difficiles, où l’important repose sur le fait d’être bienveillant envers soi-même et envers l’autre. 

Pour en savoir plus, n’hésitez pas à lire notre article « Comment faire son deuil ? ».